« Les plus beaux voyages sont parfois ceux que l’on fait immobile, les yeux fermés, lorsque le parfait repos du corps invite l’enchanteur brouillard des rêves à faire surgir personnages, péripéties et paysages ». Difficile de trouver mieux que cette introduction du dossier de presse pour présenter ce disque…
Après des études de violon, puis de tuba dans différents conservatoires (Beauvais, Paris, Lyon…), Clément Oury intègre la très renommée Universitat der Kunste de Berlin où il obtient un premier prix.
Attiré par les musiques orientales, il rejoint le projet Shantel & Bucovina Club et part avec eux pour une tournée de 2 ans. On retrouve également son nom au générique de la B.O. du dernier film de Tony Gatlif. Pendant 10 ans il jouera au sein du Ziveli Orkestar.
Parallèlement il accompagnera le quatuor Aalma Dili, Soviet Suprem et l’électro Balkan du Mezerg Orkestar, mais aussi The Do, Yael Naïm, et plus récemment Emily Loizeau…
Son premier album « La tête dans le mur » est l’aboutissement de toutes ces riches expériences et le résultat d’une longue réflexion. Les 12 titres instrumentaux présents sur ce disque reflètent à merveille les émotions de la vie à travers les yeux de cet artiste inspiré.
Influencé par les musiques orientales (le titre éponyme), la musique classique, le minimalisme, l’univers de Clément Oury fourmille d’une multitude d’ambiances et d’harmonies différentes. On tombe vite sous le charme de ses rêveries musicales, à tel point qu’un titre comme « La tête dans les étoiles » aurait été plus représentatif que le nom choisi…
Une chose est sûre : cette première aventure solo est une réussite éclatante, un coup de maître. Signalons que sur scène ce multi-instrumentiste a inauguré en juin dernier un spectacle, L’Attrape rêve, où il s’associe au compositeur Cyrille Auchapt. B.Jean
Sortie le 13 novembre 2020
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